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GUERISON DES EMOTIONS
 

Que de souffrance pour des chrétiens authentiques et sincères devoir mettre un masque pour ne pas se sentir jugés par d’autres chrétiens qui manquent de maturité pour comprendre et aimer leurs frères et soeurs. Cela produit des chrétiens qui pro-clament bien haut que tout va bien, qui lèvent les mains lors des moments de louange, mais qui ont des problèmes troublants. Ces problèmes sont les conséquences de cicatrices anciennes, blessures douloureuses... comme celles que de nombreux chrétiens traînent, malgré eux, depuis leur plus tendre enfance et dont le souvenir reste imprimé dans leur coeur.
 
Tout reste enregistré et vivant dans nos pensées et dans nos émotions. Tout cela influence nos pensées, nos sentiments et nos relations. Comme les personnes blessées sont en général très sensibles, elles tiennent beaucoup à ce que l’on pense d’elles, d’où la répression ou le port d’un masque.
 
Il est certain que le Seigneur est Tout-puissant pour guérir et délivrer encore aujourd’hui, comme il aussi certain que ce genre de problèmes a besoin d’un type particulier de prière et d’une guérison plus profonde de la part du Saint-Esprit. J’exerce un ministère de délivrance et je crois dans l’autorité du Nom de Jésus. Toutefois, il ne faut pas voir le diable partout. Il m’arrive de devoir m’occuper de personnes brisées à cause de chrétiens sans équilibre qui ont inutilement cherché de chasser des dé-mons imaginaires.
 
D’autres vous accablent avec leur réponse toute faite et tout autant simpliste : « Lis la Bible. Prie. Si tu avais plus de foi et si tu n’avais rien à te reprocher, tu ne serais pas dans ces condi-tions. Tu ne serais pas sous l’emprise de problèmes sexuels, tu ne serais pas dépressif, tu ne serais pas irascible. ». Cela me rappelle une anecdote lue quelque part. Il y a un homme prison-nier dans sa cellule et une foule au dehors qui lui crie : « Sors !. Ne vois-tu pas que tu es prisonnier. Cela ne vaut pas la peine d’être en prison alors qu’au dehors il y a un beau soleil ». Inutile de dire que vous pouvez crier autant que vous voulez et être tout autant convainquant, mais la personne n’a pas le pouvoir de sor-tir de prison. Ce n’est pas charitable d'amener les personnes à la déception et au désespoir.
 
Nous pouvons bien être des nouvelles créatures, lever nos mains au ciel lorsque nous chantons dans l’assemblée, être réellement sincères et pourtant avoir un poids qui nous travaille continuellement et qui nous rend très dur avec les autres. Nous les considérons injustement comme des hypocrites et des im-posteurs. Ce sont pourtant des personnes comme vous et moi, qui ont des cicatrices et des blessures qui les amènent à des comportements erronés, tels que le perfectionnisme, l’anxiété, l’irascibilité, l’auto-condamnation, le légalisme, etc. pour terminer avec l’abandon de la foi ou par l’auto destruction. Le seul re-mède reste le Dieu de la GRACE.
 
Que de chrétiens pensent qu’avec la nouvelle naissance, nous sommes guéris de toutes sortes de mal et que tout est merveilleux. C’est vrai que nous étions perdus et que, grâce à Dieu, nous sommes sauvés. Et c’est certainement la chose la meilleure qui pouvait nous arriver. Gloire à Dieu. Pourtant, tout comme un boiteux continue à boiter, ainsi ceux qui souffrent de rejet, de déception, d’amertume, de rancune, etc., continuent à traîner les conséquences de leurs douloureuses expériences.
 
Savez-vous que les chrétiens peuvent être dépressifs ? Ecoutons le cri du Psalmiste David : « Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné et t’éloignes-tu sans me secourir ?, sans écouter mes plaintes ? Mon Dieu ! Je crie le jour, et tu ne me réponds pas ; la nuit, et je n’ai point de repos. » ( Ps. 22 :2-3). Et encore celui des fils de Koré : « Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit » (Ps. 42 :4). Et que dire de Jonas : « Maintenant, Eternel, prends-moi donc la vie, car la mort m’est préférable à la vie » (Jonas 4 :3). Vous souvenez-vous d’Elie : « C’est assez ! Maintenant, Eternel, prends mon âme » (1 Rois 19 :4). Et pour terminer je vous rappelle les paroles de Jésus à Gethsémani : « Mon âme est triste jusqu'à la mort » (Mt. 26 :38).
 
La Bible est bien plus réaliste que certains qui voudraient que tout aille toujours bien pour les croyants. Avec une telle doctrine, nous ne faisons qu’augmenter nos malheurs. Nous n’avons pas été placés dans ce monde pour que nous nous sentions toujours bien dans nos émotions. Poursuivre un tel but est une grande illusion. Pour atteindre le parfait bonheur, nombreux sont ceux qui se réfugient dans un monde imaginaire où dans les drogues. Si les choses ne vont pas toujours comme nous voudrions, ce n’est pas un signe de défaite. Aurions-nous oublié les malheurs de Job ? Alors ne portons plus de masque. Nous tous, nous pouvons être éprouvés. Si avec la conversion tout était réglé, pourquoi l’Ecriture nous parle-t-elle d’un chemin de sanctification ?
 
Ayons confiance en notre Père céleste. Dans Romains 8 :28 Dieu nous dit que toutes choses concourent au bien de ceux qui L’aiment. Si le Seigneur n’élimine pas ces difficultés de notre chemin, c’est pour que nous puissions mûrir et apprendre à avoir confiance en Lui. Avec Son aide nous apprendrons à af-fronter de la bonne manière nos émotions et nous verrons notre foi grandir.
 
La personne qui a été blessée dans ses sentiments, se dit souvent : « Je ne vaux rien ; je suis incapable ; je ne fais que des erreurs ; personne ne pourra jamais m’aimer ». Ce sont des pensées qui lui ont été inculquées par ses parents, ses professeurs, ses amis, ses employeurs, etc. Que de malédictions prononcées, très souvent sans savoir le mal que cela produit, mais qui ont fait racine dans les coeurs et qui amènent leur con-séquence.
 
Nombreux sont les chrétiens qui comparent Dieu à ces personnes qui leur ont provoqué des blessures. Dieu ne serait jamais satisfait de nous et Il nous abaisserait continuellement en exigeant toujours plus. D’où une mauvaise compréhension de Dieu et par conséquent une mauvaise relation avec Lui. Dieu n’est pas comme ces personnes. Au contraire Il veut opérer des restaurations dans chacun de nous (Rom. 8 :26). Le Saint-Esprit désire devenir notre compagnon qui nous secours et opère dans nos vies, avec notre collaboration, pour notre guérison.
 
En vérité, Dieu nous aime et Il nous considère très importants (1 Jean 3 :1-2 ; Rom. 5 :7-8,11 ; Eph. 1 :3-6). Avec Lui nous n’avons pas besoin de prouver nos qualités : Il nous aime sans conditions. Il nous aimait déjà avant notre naissance, c’est-à-dire avant que nous fassions quoi que ce soit. Et même si nous étions de grands pécheurs, n’oublions pas que là où le péché a abondé, la grâce a surabondé (Rom. 5 :20).
 
Que devons-nous faire ?
 
1.Pour commencer nous devons affronter notre problème. Désirer la guérison ne suffit pas. Quand nous voulons mettre de l’ordre dans un tiroir, il faut tout d’abord le vider, pour que tout soit bien arrangé ensuite. « Vidons-nous », c’est-à-dire mettons quelqu’un à connaissance de notre problème (Jac. 5 :16). Adressons-nous à des chrétiens qui font la relation d’aide et demandons leur secours.
 
2.Reconnaissons notre péché. Il est vrai que sous certains aspects, nous sommes les victimes et non pas des fautifs, mais nous sommes responsables de nos réactions. Même si les autres nous ont blessés, c’est nous qui avons choisi de haïr, de nous réfugier dans un monde imaginaire, etc. Nous ne se-rons jamais guéris tant que nous rejetterons la faute de notre problème sur les autres.
3.Pardonnons à tous ceux qui ont provoqué d’une manière ou d’une autre notre problème. Même si les personnes sont dé-cédées. N’oublions pas qu’en leur pardonnant, nous travaillons à notre salut et non seulement à leur bien. La prière enseignée par Jésus dit clairement : « Pardonne nos offenses comme nous les pardonnons à ceux qui nous ont offensés » Nous ne pouvons pas être pardonné sans avoir pardonné. Il est évident que chacun pense avoir reçu la plus grande des offenses. Mais Dieu nous a pardonné bien davantage.
 
4.Pardonne-toi. Nombreux sont ceux qui croient dans le pardon de Dieu, mais qui n’arrivent pas à se pardonner. Si nous croyons réellement que Dieu nous a pardonné et qu’Il a jeté nos péchés dans les profondeurs des mers, nous ne pouvons pas vivre dans la contradiction et ne pas nous pardonner. Si Dieu a enseveli et oublié nos péchés, nous devons agir comme Lui (Es. 43 :25 ; Jér. 31 :34).
 
Maintenant levons-nous et mettons en pratique le premier pas, pour notre épanouissement et pour la gloire de Dieu.
 

Vincent SALVATO
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