BONNE NOUVELLE DU JOUR
lundi, 26 octobre 2015
« Nous, les croyants, nous entrons dans le repos. »
Hébreux 4:3
« Nous attendons le Seigneur Jésus-Christ comme Sauveur, qui
transformera notre corps d’abaissement en la conformité du
corps de sa gloire. »
Philippiens 3:20, 21
Après la mort
J’aime revenir au petit cimetière de mes ancêtres, près de
la tombe de celle avec qui j’ai parcouru un long chemin. Je
relis la parole gravée sur la pierre tombale : « Le Fils
de Dieu… m’a aimé et… s’est livré lui-même pour moi »
(Galates 2:20). C’est là, tout près, que, si Dieu le veut et
si le Seigneur n’est pas venu auparavant, mon corps reposera
aussi. Il me semble alors entendre la parole que les anges
adressèrent aux femmes venues au tombeau de Jésus :
« Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est
vivant ? » (Luc 24:5). Quelle merveilleuse révélation !
Nos bien-aimés, morts dans la foi, ne sont pas là. Là, il
n’y a qu’un corps décomposé. Leur âme s’est envolée vers le
ciel et se trouve près de Jésus. Mourir, écrivait l’apôtre
Paul aux Philippiens, c’est, pour le croyant, être avec
Christ ; et il ajoutait : « C’est, de beaucoup,
meilleur » (1:23). De même, il écrivait aux chrétiens de
Corinthe : « Nous aimons mieux être absents du corps et
être présents avec le Seigneur » (2 Corinthiens 5:8). Ne
soyons donc pas égoïstes, et pensons à leur bonheur plutôt
qu’à notre peine.
Mais Dieu sauvera notre corps comme Il a sauvé notre âme. Le
jour viendra où Jésus, apparaissant sur la nuée, appellera
tous ceux qu’Il a rachetés. Revêtu de corps glorifiés, ils
iront à la rencontre du Seigneur qui les introduira dans la
maison du Père.
Le sort de l’incroyant est bien différent. A sa mort, son
âme ne s’en va pas près de Jésus ; et, quand il
ressuscitera, ce sera pour entendre sa condamnation
prononcée par Celui dont il a méprisé l’amour. |